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Christophe Boltanski a longtemps été reporter et journaliste pour différents organes de presse. Il entame sa carrière au Progrès égyptien avant d’intégrer la rédaction de Libération. De 1995 à 2004, il couvre les guerres et l’actualité souvent houleuse du Moyen-Orient. Comment sa carrière influence-t-elle son œuvre d’écrivain ? En tant que fils d’une famille juive émigrée et en tant que correspondant, il connaît parfaitement les différents pays du Moyen-Orient. Il vit au plus près leurs transformations qu’il retranscrit au fil de sa production littéraire. Ses essais et ses romans abordent différentes facettes de cette partie du monde aux prises avec son histoire et sa culture religieuse.
L'auteur a toujours déclaré ne pas choisir les sujets de ses romans. Ce sont eux qui s'imposent à lui. Comment cela se vérifie-t-il dans sa production littéraire ? Il écrit sur des thèmes qui le touchent de près. Le Moyen-Orient revient de manière récurrente dans ses essais. Bethléem : 2000 ans de passion ou Chirac d'Arabie traitent de l'histoire et de la politique française dans cette partie du monde. Dans ses romans, Christophe Boltanski campe sa famille, de sa mère à son père ou son oncle. Il se met lui-même en scène au cœur de ses récits. Il écrit en fait sur ce qui lui est familier et le touche affectivement.
Après avoir couché sur le papier la vie de son père sans vouloir aborder le thème de la Shoah dans La Cache, l'auteur met en lumière la vie de sa mère dans Le Guetteur. Est-ce pour autant des romans autobiographiques ? L’auteur s’en défend, tout en reconnaissant qu’il y a chez lui une volonté de réparation. C’est aussi une façon pour lui de faire revivre des souvenirs et de cerner des hommes et des femmes qu’il n’a pas connus durant son enfance. De même, il s’attarde sur le destin des hommes de l’ombre, ces orphelins et ces soldats morts à la guerre, pour dresser leur portrait comme dans un kaléidoscope dans Les Vies de Jacob. Il aime trop les siens et ses racines pour les oublier.
Se plonger dans l'œuvre de Christophe Boltanski, c'est découvrir le poids des secrets familiaux et de l'Histoire sur une famille. Tous ses livres semblent dire qu'on n'échappe pas à son destin. Quels ouvrages ne faut-il surtout pas manquer ?