Il suffit parfois d’un seul livre pour atteindre une renommée mondiale. Paulo Coelho et son livre l’Alchimiste en sont le parfait exemple. La publication, traduite en quatre-vingts langues à travers le monde, s’est écoulée à plus de 85 millions d’exemplaires, plaçant ainsi l’auteur parmi les plus célèbres écrivains modernes. Sa bibliographie compte désormais une vingtaine d’œuvres. Les livres de Paulo Coelho entrent dans la catégorie des romans initiatiques, ils portent le lecteur à se découvrir et à apprendre sur l’expérience qu’est la vie. Dans ses livres, Paulo Coelho parle de philosophie, d’amour, de développement personnel, de philosophie. Ses livres emportent dans un voyage intérieur et une fois refermés laissent ce goût d’optimisme propre aux explorations spirituelles. Les livres de Paulo Coelho témoignent du passé et du parcours de l’auteur particulièrement atypique : rebelle dans l’âme, au cours d’une époque où la déviance se réprime, il devra se battre afin de faire entendre sa voix.
Né le 24 août 1947 à Rio de Janeiro dans une famille traditionnelle de la classe moyenne brésilienne au lendemain de la Seconde guerre mondiale, Paulo Coelho exprime dès l’adolescence l’envie de tracer son propre chemin. Si son père le veut ingénieur, lui sait que son destin est d’écrire. Frustré, il devient introverti et déviant à l’adolescence. Aussi bien que son père, ne sachant que faire de ce fils désobéissant, décide de le placer en hôpital psychiatrique. Il y restera trois ans et s’en échappera trois fois. Paulo Coelho se résout ensuite au modèle familial et s’inscrit à la faculté de droit, dans laquelle il ne restera qu’un an, car l’heure est au mouvement hippie et celui-ci entraîne le jeune brésilien dans son sillage. Il le propulse entre autres à travers le Chili, le Mexique, l’Europe ou encore l’Afrique du Nord. Le futur auteur se nourrit de tourisme et de voyages, ainsi que d’art et de musiques du monde. À son retour, il se consacre à la musique et devient parolier de Raul Seixas. Ensemble, ils seront considérés comme les pionniers du rock au Brésil. Enfin, Paulo Coelho sera journaliste, épousant ainsi une certaine stabilité.
« J'étais très heureux dans ce que je faisais. Je faisais quelque chose qui me donnait nourriture et eau. Je travaillais, j'avais une personne que j'aimais à mes côtés, j'avais de l'argent. Mais je ne vivais pas mon rêve. Mon rêve était, et l'est toujours, de devenir écrivain. » confie-t-il. Il était temps pour Paulo Coelho d’écrire. Ainsi naîtront :