Livres d’Eric-Emmanuel Schmitt

Philosophe, dramaturge, romancier, musicien ou réalisateur ? Difficile de coller une étiquette à Éric-Emmanuel Schmitt, si prolifique. Comptant parmi les auteurs francophones contemporains les plus lus au monde, il est volontiers inclassable et se joue des conventions avec humour et profondeur. Celui qui a écrit son premier livre à 11 ans, sa première pièce à 16, celui qui a vendu à ce jour plus de 22 millions de livres et a été traduit en 46 langues et joué dans plus de 50 pays, explique à 60 ans : "Plus tard, je serai un enfant".

L'œuvre protéiforme et multirécompensée d'Éric-Emmanuel Schmitt

Philosophe de formation, Éric-Emmanuel Schmitt s'est d'abord fait connaître par ses pièces de théâtre. Sa deuxième, Le visiteur, a obtenu en 1994 le Molière du meilleur spectacle du théâtre privé, le Molière de l'auteur et le Molière de la révélation théâtrale. Une révélation ? L'auteur décide en effet de quitter son poste de maître de conférences en philosophie pour se consacrer pleinement à l'écriture.

Pièces, romans, nouvelles ou adaptations cinématographiques : le public, les critiques comme les professionnels plébiscitent l'œuvre d'Éric-Emmanuel Schmitt :

• Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle en 2010 pour Concerto à la mémoire d'un ange.
• Son récit Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coranremporte de nombreux prix du public, est joué dans de nombreux pays, et son adaptation cinématographique par François Dupeyron a permis à Omar Sharif de recevoir sa première récompense aux Césars en 2004.
• Il est récompensé par l'Académie française qui lui donne en 2000 le Grand Prix du Théâtre pour l'ensemble de son œuvre, reçoit en 2004 à Berlin le prestigieux prix Die Quadriga pour "son humanité et la sagesse dont son humour réussit à nourrir les hommes", et il est élu à l'Académie Goncourt en 2016.

Quels sont les meilleurs livres d'Éric-Emmanuel Schmitt ?

Son premier roman, La secte des égoïstes, interpelle le lecteur et l'emporte dans une enquête mystérieuse menée par un chercheur qui part sur les traces d'un inconnu qui soutint la philosophie "égoïste" dans les salons du XVIIIe siècle.

Son "cycle de l'invisible" débuté en 1997 réunit plusieurs contes sur l'enfance et la spiritualité qui bénéficient à chaque parution en librairie et à chaque adaptation théâtrale ou cinématographique d'un accueil enthousiaste du public :

• Milarepa s'intéresse au bouddhisme,
• Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran au soufisme,
• Oscar et la dame rose au christianisme,
• L'Enfant de Noé au judaïsme,
• Le sumo qui ne pouvait pas grossir au bouddhisme zen,
• Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eus au confucianisme,
• et récemment Félix et la source invisible à l'animisme.