Né dans une famille d'origine italienne, Max Gallo délaisse très vite les études techniques auxquelles le destine son père pour se passionner pour les lettres et l'histoire. Comment se dessine sa carrière d'auteur ? En 1960, il enseigne cette matière au lycée Masséna de Nice et prend rapidement la plume. Son genre littéraire est la biographie et plus exactement la vie romancée, subtil mélange entre les faits et l'anecdote. Il se forge un style couronné par de forts tirages. Il s'intéresse aussi bien à la vie de Jeanne d'Arc qu'à celle de Richelieu, balayant les siècles d'une plume curieuse et alerte.
Avec plus de cent livres édités, l'œuvre de Max Gallo relève du phénomène. Peu d’écrivains peuvent se targuer d'avoir écrit plus de 50 000 pages imprimées. Des chiffres qui résument à eux seuls l'engouement du public pour la biographie. Comment s'explique un tel succès ? Max Gallo n'a pas son pareil pour séduire un lectorat très éclectique, balayant les frontières entre populaire et averti. L'auteur aime l'histoire vivante, même si son écriture reste sobre. Ni livres d'histoire ni romans, ses opus lui donnent l'occasion de manier la description picaresque dans les arcanes de la politique et des alcôves.
Max Gallo est très fier du passé de résistant de son père. Très jeune, il s'intéresse à cette période et témoigne une grande admiration au général de Gaulle. Pourquoi choisit-il l'histoire romancée ? Son métier de professeur d'histoire a sans doute influé sur son penchant. Max Gallo possède un talent de vulgarisateur reconnu. Il sait intéresser le public. Sous sa plume, la vie de Robespierre, l'histoire de la mafia ou plus récemment de la gauche française deviennent passionnantes.
Le style prolixe, le goût presque immodéré pour l'histoire de France sont indissociables de l'œuvre de Max Gallo. Ce tâcheron de l'écriture s'impose un rythme soutenu et un cadre de travail très organisé. Son écriture féconde se traduit dans :