L'un des surnoms de la Tasmanie ? L'île de l'inspiration. Ce surnom - en référence à la nature sauvage et préservée des lieux - a peut-être influencé le destin de Tamara McKinley, née sur cette petite île du sud de l'Australie en 1948. La romancière a quitté très jeune son pays natal pour poursuivre ses études en Grande-Bretagne dans un pensionnat de jeunes filles, Si loin des siens. Mais c'est bien l'Australie qui a inspiré l'écriture de ses récits sentimentaux et historiques quelques décennies plus tard.
Ses romans ont un succès populaire extraordinaire dans le monde entier, en particulier en Russie, en Scandinavie et aussi en Allemagne où chaque nouvelle publication se vend à plus de quatre millions d'exemplaires. Malgré cela, considérant que ses livres ne relèvent pas de la littérature, la presse française et anglaise ne s'est jamais vraiment fait l'écho des publications de Tamara McKinley.
Après plusieurs thrillers psychologiques signés Tamara Lee, la première saga familiale écrite sous son nom Tamara McKinley a été publiée à Londres en 1999 sous le titre Matilda's Last Waltz. Elle est sortie en France sous le titre L'héritière de Churinga en 2003 puis sous le titre La dernière valse de Mathilda en 2005. C'est grâce au bouche à oreille que ce roman est devenu un véritable best-seller et que Tamara Mc Kinley s'est fait un nom auprès de ses fidèles lecteurs français.
Sous la plume de Tamara McKinley, l'Australie est magnifiée avec la saga Oceana qui dépeint l'arrière-pays australien et le parcours de plusieurs générations de migrants. Son éditeur ne voulant pas dissocier Tamara McKinley de ses sagas australiennes, c'est sous le pseudonyme d'Ellie Dean qu'elle publie une autre saga très populaire dont le théâtre pittoresque se situe cette fois sur la côte sud de l'Angleterre : la Pension du bord de mer.